La guerre des images
Peintures factices, images du monde...
Oubliés les pinceaux, les tubes, la peinture, et la toile. Peindre sans peinture. Avec les outils d’aujourd’hui : un clavier, une souris, un écran et un logiciel de traitement d’images rudimentaire. Aller sur le web, sur la toile virtuelle, poury chercher des images toutes faites, des ready-made d’images qui deviendront les sujets de mes toiles. Prendre des images qui témoignent de la violence du monde tel qu’il va, des images du photojournalisme, puisque je suis moi-même journaliste.
Comme d’autres se rendaient autrefois sur le motif, chevalet sous le bras face au paysage, Jean-Paul Sportiello, pirate d’images et peintre du monde tel qu’il va, erre sur le web à la recherche des images reflets de notre temps. Sur la toile, en quête de ma Sainte-Victoire à moi.
Je pratique la peinture factice. Ca ressemble à une surface peinte mais la matière picturale n’est qu’une illusion. Ca ne sent pas la peinture. Ca ne salit pas les doigts.